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Un gars à Edogawa
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20 mai 2010

Haikyo en progression

NK1C_haikyo

"Haikyo", ruines en japonais. Véritable fascination chez plusieurs, dont moi. Pourquoi? Peut-être est-ce un rappel à nous mortels que rien n’est immuable finalement dans ce monde? Un aperçu de ce qui arrivera quand nous ne serons plus là? Ces endroits sont de véritables symboles. On aura beau couler tout le béton du monde, un jour… De plus, quand on laisse libre court à notre imagination le haikyo est une véritable manne d’inspirations de toutes sortes.

Secteur Nishi-kasai 1 chome. Une clôture de métal haute de plus de 3 mètres avec poutres en 45 degrés tout autour afin de solidifier le tout. La clôture est pleine, c’est-à-dire pas de vide qui ou de trou qui permettrait de voir quoi que ce soit à l'intérieur. Par contre, on distingue beaucoup de grands arbres dans ce petit carré de territoire. Une forêt bien contenue grâce à l’enceinte –mais pour combien de temps encore? Autour, des tours résidentielles typiques comme on en retrouve partout dans le secteur. Constraste.

Un endroit où je m’aventure que très rarement, même s’il est près du parc Gyosen. Je marchais par là. Je me suis arrêté lorsque j’ai constaté que la porte d’entrée semblait avoir été forcé. J’ai regardé à l’intérieur: une sombre vielle maison en désuétude que des arbres avaient transpercés depuis longtemps, des buissons et herbages à profusion, des débris de toutes sortes, collection de parapluies et de vieilles télévisions empilées…  Vite, la caméra! Et je suis entré pour prendre quelques photos.

L’endroit était en ruine aucun doute là-dessus, mais il n’était pas abandonné. Possiblement un refuge de sans-abri ou un marginal qui s’entête à vivre comme il le souhaite. J’ai hésité à aller plus loin, de toute façon j’avais un rendez-vous. J’ai aussi eu un drôle de feeling que j’étais observé. Je suis sorti afin de prendre l’entrée en photo et tout à coup un vieil homme a surgi de nulle part! J’étais tellement surpris, j’ai dit "konnichiwa" au vieil homme lorsqu’il a sorti. Il m’a regardé mi-surpris mi-embarassé, puis a continué à marcher en regardant par terre et en faisant comme si rien n’était.

Moi aussi.

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